Recueil de citations de Cinquante nuances plus sombre (E L James)
"Je ramasse mon sac à
main, j’enfile ma veste dans un haussement d’épaules et je me dirige vers la
porte. Dehors, je prends une profonde inspiration de l’ai du soir de Seattle.
Cela ne comble en rien le vide dans ma poitrine, un vide qui s’est installé depuis
samedi matin, un creux douloureux qui me rappelle ce que j’ai perdu."
"Nous avons déjà
chassé l’aube, Anastasia, ce soir, nous chassons le crépuscule."
"Je pense à ses
cicatrices, l’incarnation brutale de son enfance terrible et un rappel
répugnant des cicatrices mentales dont il doit encoure souffrir. Mon doux et
triste Cinquante nuances. Il a dit des choses tellement charmantes aujourd’hui.
Il est fou de moi."
"Tu pourrais avoir
une belle brune soumise. Une qui te demanderait même la permission de respirer,
en supposant bien sûr qu’elle ait le droit de parler. Alors pourquoi moi,
Christian ? Je ne comprends pas."
"Tu me fais voir le
monde autrement, Anastasia. Tu ne veux pas de moi pour mon argent. Tu me donnes
de…l’espoir."
"Il y a quelque chose
chez toi, Anastasia, qui me parle au plus profond de moi. C’est comme l’appel
des sirènes. Je ne peux te résister et je ne veux pas te perdre."
"Nous nous trouvons
sur la 2e Avenue. Les gens s’affairent autour de nous, absorbés par leurs
tâches du samedi matin, sans aucun doute tourmentés par leurs propres
tragédies. Je me demande si leurs histoires impliquent d’anciennes soumises qui
les surveilleraient, d’anciennes dominatrices extraordinaires et homme qui n’a
aucune idée de la notion de vie privée, telle que l’entend la loi américaine."
"Il sort du magasin
avec une expression déterminée et une élégance naturelle. Deux femmes, arrivant
en sens inverse, S’arrêtent pour le regarder. Allez-y, matez donc mon Cinquante
Nuances, je pense, abattue."
"Impossible de cacher
le mépris dans ma voix. Franchement, l’audace de cet homme ! Cet homme
qui, ces derniers jours, m’a fait vivre l’enfer… Non, c’est faut. Je me suis
infligé l’enfer. Non. C’est lui. Je secoue la tête, confuse."
"Christian acquiesce
et nous passons la double porte pour pénétrer dans le hall grandiose. Je
savoure le contact de sa main et de ses longs doigts habiles, enroulés autour
des miens. L’attirance familière est bien là : je suis aimantée comme
Icare vers son soleil. Je m’y suis déjà brûlé les ailes et pourtant je suis
encore là."
"Je ne peux pas l’entendre.
Je ne suis rien, Anastasia. Je ne suis qu’une enveloppe d’homme. Je n’ai pas de
cœur."
"Cette prise de
conscience est une véritable délivrance, comme si on m’avait soulagée d’un
poids énorme. Cet homme superbe et abîmé, à qui j’ai autrefois songé comme mon
héros romantique -fort, renfermé, mystérieux-, possède tous ces traits de
caractère, mais il est également fragile, solitaire et plein de haine envers
lui-même. Je suis remplie de joie, mais aussi de douleur pour sa souffrance. Et,
en cet instant, j’ai la conviction que mon cœur est assez grand pour nous deux.
J’espère qu’il est assez grand pour nous deux."
"Ce devrait être
interdit d’être aussi beau. Et je ne sais si c’est la distraction momentanée que
son apparence parfaite me procure ou le fait de savoir qu’il m’aime, mais cette
menace ne me terrifie plus. C’est mon Cinquante Nuances, il est comme ça."
"Je sais et je
comprends ta détermination à me protéger. Et une partie de moi aime ça. Je sais
que si j’ai besoin de toi, tu seras là, comme je le suis pour toi. Mais si nous
aspirons à un quelconque avenir ensemble, il faut que tu me fasses confiance et
que tu aies confiances en mon jugement. Oui, parfois, ça m’arrive de me
tromper, je fais des erreurs, mais il faut que j’apprenne par moi-même."
"Je ne me suis jamais
sentie aussi vivante et importante qu’en cet instant. Depuis que je l’ai
rencontré, j’ai connu et vécu toutes sortes d’émotions et d’expériences. On ne
s’ennuie jamais avec M. Cinquante Nuances."
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