One Last Kill (Barry Eisler)
« One Last Kill »
(en français : Une traque impitoyable) est le premier roman dans la
rubrique « Mes lectures ». Je l’ai choisi parce que ce livre est un
peu spécial pour moi.
« One Last Kill »
est le premier roman écrit en anglais que j’aie acheté. A l’époque, je l’avais
pris pour me prouver que je n’ai aucune difficulté à lire en anglais. Ce qui
était faux bien sûr.
Curieusement, je l’avais
rangé dans ma bibliothèque, sans l’ouvrir. Après quelques mois, je me suis dite
qu’il était temps de le commencer. Effectivement, je l’ai pris, j’ai tourné la
première page et puis la deuxième. J’ai fait la connaissance de John Rain et de
son partenaire Dox, deux ex-militaires qui se sont convertis en tueurs à gage.
La présence de Dox est une exception, car notre John aimait travaillait seul et
il n’était pas du genre à accorder sa confiance au premier venu. Cette règle va
complètement changer dans ce roman. Même les plus durs deviennent un peu plus
souples parfois !
Recruté par le
Mossad, John avait comme mission, l’élimination de Manny, un ressortissant israélien,
un chimiste, qui mettait son savoir au service des groupes terroristes. Chez
lui, l’argent venait avant toute autre considération.
John Rain avait la
réputation de n’avoir jamais échoué dans une mission. Cependant, au moment d’exécuter
Manny, son enfant est apparu. Des souvenirs de l’enfance de John sont remontés
à la surface et notre héros s’est trouvé paralysé devant le chimiste et son
fils. Il est tueur, c’est vrai, mais il a un code moral bien propre à lui. Il
ne se permettrait jamais d’exécuter une cible devant les yeux de son enfant.
Manny a survécu et
les problèmes de John et de son partenaire ont commencé et se sont vite
multipliés. Traqués par les « amis » de Manny et de ceux qui avaient
fait appel au service de John, les deux partenaires ont unis leurs efforts pour
survivre et accomplir leur mission. Les choses se sont encore compliqués avec l’apparition
de Delilah, l’agent du Mossad et ancienne relation de John, qui, comme par
hasard, a contacté John, manifestant le désir de le voir. Elle a le sens du
timing, Delilah !
La mission a fini
par être bien accomplie et la fin de cette histoire ouvre la voie à une nouvelle
aventure. John apprit qu’il avait un enfant et qu’il était en danger. C’est la
promesse d’une nouvelle histoire passionnante où on vivrait de nouvelles
aventures avec notre John.
One last kill est un
livre plein de rebondissement. Un livre où on ne s’ennuie pas. On a hâte de
passer à la ligne suivante, afin de connaitre ce qui va arriver à nos héros. A travers
chaque page de ce roman, nous vivons avec nos héros leurs aventures. Nous
prions pour qu’ils réussissent et pour qu’ils survivent.
Dans ce roman, on a
de tout. On a pénétré le monde inconnu des services secrets et de l’espionnage.
On a été initié aux relations très
particulières qui peuvent liés les pays. On a vu ce que certains sont prêts à
faire et à sacrifier pour l’argent ou le pouvoir. On a aussi deviné comment le
monde politique peut être corrompu et pourri.
La Rêveuse en moi
insiste pour que je mette l’accent sur un autre point qui a attiré l’attention.
Dans cette histoire, Barry Eisler nous présente un type très particulier de
tueurs à gage. Un tueur qui a un cœur et dont le côté humain n’a pas complètement
disparu. Cela on le sent tout au long de l’histoire, au point que la Rêveuse a
fini par tomber sous le charme de John Rain.
Un héros d’exception.
Beaucoup de suspense et de rebondissements. Tous les ingrédients sont réunis
pour faire de « One Last Kill » un Thriller passionnant.
A lire absolument !